lundi 10 mars 2025

les Presses Universitaires de France (PUF) ont décidé de suspendre la sortie de Face à l’obscurantisme woke

Selon Libération et Le Nouvel Obs, deux organes de presse très à gauche, les Presses Universitaires de France (PUF) ont décidé de suspendre la sortie de Face à l’obscurantisme woke, un ouvrage collectif dirigé par Emmanuelle Hénin, Xavier-Laurent Salvador et Pierre Vermeren. « Face à l’obscurantisme woke » devait sortir en avril. Ce livre dénonçait l’influence des « idéologies décoloniales, des théories de la race et du genre » dans la recherche académique. Cependant, la maison d’édition a jugé que son contenu s’alignait trop avec l’« offensive obscurantiste » menée par Donald Trump contre la science aux États-Unis.

« En Amérique du Nord et en Europe, nous assistons à un assaut inédit contre le statut de la vérité et de la science », pouvait-on lire dans l’argumentaire commercial. Le texte avait été édité, maquetté, la jaquette avait été choisie, la sortie était annoncée sur le site des PUF et sur les réseaux sociaux. Et patatras : vendredi, au terme d’une journée de conciliabule paniqué, la direction a décidé de « suspendre » la sortie du livre – en clair, de l’enterrer.
 
Plusieurs scientifiques et institutions académiques françaises, dont le CNRS et l’Académie des sciences, se sont mobilisés contre cette tendance, défendant les « libertés académiques ». La présence de contributeurs liés à l’Observatoire de l’éthique universitaire, un collectif associé à la droite, aurait également pesé dans la décision des PUF.

Le livre était dirigé par les universitaires Emmanuelle Hénin, Xavier-Laurent Salvador et Pierre Vermeren, les trois principaux animateurs de l'Observatoire du Décolonialisme, créé en 2021.

Ce même trio avait organisé en janvier 2022, avec le soutien de Jean-Michel Blanquer alors ministre de l’Éducation nationale, un colloque à la Sorbonne intitulé « Après la déconstruction ». Signé avec les PUF il y a deux ans, « Face à l'obscurantisme woke » se voulait un approfondissement de ce thème.

Mais rien ne s'est passé comme prévu. Car, entre-temps, l'Observatoire du Décolonialisme a conclu un partenariat avec Pierre-Edouard Stérin, l'homme d'affaires français qui a entrepris de muscler financièrement et intellectuellement la droite française, en particulier à travers son programme Périclès. Un rapprochement qui a suscité une scission chez les anti-wokes. Début février, Nathalie Heinich annonçait sa démission : « La récente entrée dans le jeu du projet Périclès modifie la donne en associant l'observatoire, sans que nous l'ayons approuvé, à un programme très marqué à droite, illibéral et anti-laïque : ce pour quoi j'ai demandé que nous mettions fin à ce financement. » Déjà soumis à la pression d'auteurs de gauche de la maison depuis quelque temps, les PUF hésitaient.
 
C'est de façon tout à fait inattendue que les choses se sont accélérées vendredi. Dans l'amphithéâtre Halbwachs du Collège de France se tenait la conférence de presse de Stand Up for Science, du nom du mouvement de scientifiques américains de gauche qui tentent de s'opposer aux prétendues « violentes attaques », selon le Nouvel Obs, menées par l'administration Trump contre la recherche américaine. Les sciences « dures », en particulier la climatologie, cible privilégiée des licenciements pilotés par Elon Musk, étaient bien sûr au premier rang. Mais les sciences sociales ne sont pas épargnées et le controversé historien Patrick Boucheron, connu pour ses saillies anti-roman national, est intervenu pour souligner leur rôle et l'importance de les défendre. Et là, au détour de son raisonnement, il a exprimé son étonnement de voir les PUF publier un tel ouvrage dans un moment pareil. « Quel sens du timing ! », a-t-il ironisé.

Selon l'interprétation du Nouvel Obs, « Rapidement avertie de cette saillie, la direction des PUF a alors définitivement compris qu'elle s'était embarquée dans une mauvaise affaire, où elle n'aurait que des coups à prendre. Comment justifier que, au moment où la France se propose (du moins officiellement) d'accueillir les chercheurs américains licenciés chez eux, l'éditeur historique des universitaires français publie un livre qui valide les thèses du licencieur en chef ? Comment ne pas donner l'impression que l'on sert la soupe à une pensée politique qui est ni plus ni moins en train de faire un coup d'Etat outre-Atlantique ? Bref, comment ne pas tomber sous le coup d'une accusation en trumpisation accélérée, voire empressée ? »

Voici le communiqué pudique publié ce lundi midi : « Dans le contexte politique national et international actuel et après l'officialisation du financement par l'institut Périclès (Pierre-Edouard Stérin) de l'Observatoire de l'Ehique universitaire courant février 2025, dont un certain nombre d'auteurs font partie, les Presses Universitaires de France ont décidé de suspendre la publication du livre prévu sous le titre "Face à l'obscurantisme woke", dirigé par Emmanuelle Hénin, Xavier-Laurent Salvador et Pierre Vermeren. Nous estimons que les conditions nécessaires à un accueil serein de ce livre collectif ne sont plus réunies aujourd'hui, le projet de cet ouvrage ayant été conçu il y a deux ans dans un contexte bien différent. »

Présentation de l'ouvrage par l'éditeur (avant sa suspension)


Réflexions pluridisciplinaires sur la progression d'idéologies religieuses, politiques et marchandes dans les milieux scientifiques. En analysant les conséquences du wokisme sur les sciences, les contributeurs montrent comment une telle idéologie favorise le délitement de la vérité et de la rationalité.

Un «climat hostile» envers les francophones à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa

Des francophones de la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa estiment être victimes de vexations.


«Parlez anglais.» «Speak white.» Une lettre envoyée au provost [prévôt] de l’Université d’Ottawa dénonce des «microagressions chroniques et persistantes» à la Faculté de médecine. Un rapport de 2021 faisait déjà état d’une montée de la francophobie dans l’établissement universitaire.

Un «climat hostile» envers les francophones à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa

«Nous constatons avec inquiétude un climat hostile à l’égard de la communauté facultaire francophone, marqué non seulement par des microagressions chroniques et persistantes, mais aussi par la suppression ou la fusion de postes sans remplacement équitable par rapport à la contrepartie anglophone», précise la lettre adressée au provost de l’Université, Jacques Beauvais, et envoyée le 21 février.

Le vice-recteur associé, Francophonie de l’Université, Yves Pelletier, a aussi reçu une copie conforme de cette lettre.

Cette communication ainsi qu’une autre envoyée le 15 janvier 2025 au doyen de la Faculté de médecine soulevait les inquiétudes de membres du personnel francophone quant au «leadeurship facultaire» et aux décisions qui «semblent mener à un démantèlement progressif des Affaires francophones».

Les deux lettres ont été signées par une soixantaine de médecins, de membres du corps professoral et du personnel ainsi que de partenaires francophones qui forment la «grande équipe des Affaires francophones».

Francopresse a déjà rapporté les inquiétudes de la «grande équipe» par rapport au déclin progressif de la place du français à la Faculté de médecine de l’Université d’Ottawa.


Source: Francopresse


dimanche 9 mars 2025

Plus de 500 civils alaouites ont été tués depuis jeudi 6 mars par les « forces de sécurité » syriennes (m à j)

L'ancien Premier ministre français, François Fillon indique qu'il vient de parler au téléphone avec la mère supérieure du couvent carmélite de Maaloula en Syrie Elle appelle la France au secours devant les massacres de civils Alaouites et chrétiens en cours en Syrie. Ces massacres sont perpétrés par des factions djihadistes qui agissent avec la complicité du nouveau pouvoir syrien.

Billet du matin du 9 mars 

Plus de 500 civils alaouites ont été tués depuis jeudi 6 mars par les forces de sécurité syriennes et des groupes alliés dans l’ouest du pays, selon le très lourd bilan communiqué par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Ces exactions ont été commises par les troupes dépêchées par Damas pour combattre des partisans de l’ancien régime syrien.

Déclaration commune des patriarches d’Antioche sur l’escalade de violence en Syrie :

« La Syrie est témoin ces derniers jours d’une dangereuse escalade d’actes de violence, de torture et de meurtres, qui ont entraîné des agressions contre des citoyens civils innocents, dont des femmes et des enfants, ainsi que des attaques contre des domiciles, leur violation et le vol de biens, dans des scènes qui reflètent l’ampleur des souffrances endurées par le peuple syrien.

Les Églises chrétiennes, tout en condamnant fermement toute agression portant atteinte à la paix civile, dénoncent et rejettent les massacres qui ciblent les citoyens innocents, et insistent sur la nécessité de mettre fin à ces actes horribles qui sont contraires à toutes les valeurs humaines et morales.

Les Églises appellent également à accélérer la mise en place de conditions propices à la réconciliation nationale entre les membres du peuple syrien, et à œuvrer pour assurer un climat permettant la transition vers un État qui respecte tous ses citoyens et établit une société fondée sur une citoyenneté égale et un véritable partenariat, loin de la logique de vengeance et d’exclusion. En même temps, elles réaffirment l’unité du territoire syrien, rejetant toute tentative de division.

Les Églises exhortent toutes les parties concernées, à l’intérieur de la Syrie, à assumer leurs responsabilités pour mettre fin au cycle de violence et rechercher des solutions pacifiques qui préservent la dignité humaine et maintiennent l’unité de la nation.

Nous prions pour que Dieu protège la Syrie et son peuple, et pour que la paix règne sur son territoire”.

Jean X, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient pour les Grecs orthodoxes

Ignace Ephrem II, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient pour les Syriens orthodoxes et Chef suprême de l’Église syriaque orthodoxe dans le monde

Joseph Absi, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient pour les Grecs melkites catholiques »

Damas, 8 mars 2025

 Entretemps l'Union européenne publiait (en anglais bien sûr, langue maternelle d'une infime partie de sa population), ce communiqué peu diplomatique, partial ou lâche, selon le point de vue:


Vidéos





« Féminisme »   donner des conseils aux pères sur la manière de jouer avec leurs fils

Une étude relayée par Le Monde et France Inter suggère aux papas de ne pas jouer avec leurs fils car ils vont les pousser à « reproduire des schémas genrés ». (Ce qui serait très mal apparemment.)

Et France-Inter ose parler de zéro-intimidation dans l'audio ci-dessus.

Voir aussi

Primatologue de renommée mondiale : « Même chez les grands singes, les femelles jouent à la poupée »

Malgré la pression sociale progressiste, garçons et filles semblent toujours préférer les jouets traditionnels associés à leur sexe (aussi Les jeunes chimpanzés femelles jouent à la poupée et sont moins agressives)

Les jeunes chimpanzés femelles jouent à la poupée

Les différences hommes-femmes apparaissent très tôt dans le développement embryonnaire 

Hommes et femmes – Différences et complémentarité

Théorie du genre—les fauteurs de trouble de la gauche woke

Biologie — L’expression de 6 500 différences génétiques distingue l’homme de la femme

Étude — La testostérone change la structure du cerveau

Le cerveau des femmes est mieux préparé que celui des hommes pour faire face aux défauts génétiques

Paradoxe confirmé : l’égalité juridique des sexes renforce les stéréotypes sexuels (chasser le naturel, il revient au galop ?)  

La croisade des LGBT contre la liberté d’expression et les distinctions linguistiques immémoriales

L’instinct maternel aurait une réalité biologique

Le cerveau des hommes et celui des femmes seraient connectés différemment 

Stéréotypes à l'école : au nom de l'égalité des filles, on veut les empêcher de choisir ce qu'elles veulent

Ces maires de gauche qui veulent « dégenrer » les cours de récréation (m. à j. vidéo)

Mathieu Bock-Côté : La volonté de rééduquer l'homme occidental (L'homme surnuméraire)


Le cerveau des femmes est mieux préparé que celui des hommes pour faire face aux défauts génétiques

Paradoxe confirmé : l’égalité juridique des sexes renforce les stéréotypes sexuels (chasser le naturel, il revient au galop ?)

Boris Cyrulnik : l’école valorise la docilité des filles et dévalorise la hardiesse des garçons
Cerveau masculin et cerveau féminin

Le paradoxe de l’égalité entre les sexes c. la théorie du genre

Étude norvégienne — Plus un homme participe aux tâches ménagères, plus il y a risque de divorce

Jordan Peterson et l’égalité des sexes : députée et ex-ministre suédoise à du mal à comprendre

Pourquoi l’éducation jouerait un rôle moins important qu’on ne le pense

Étude de 2018 (n=2064) : pas d’effet de menace du stéréotype sur résultats en maths des filles

samedi 8 mars 2025

Le Québec refuse d'exploiter son gaz et veut dépendre davantage des États-Unis


Forage de gaz de schiste au Québec avant l'interdiction de 2022

Ces jours-ci, nous analysons les boîtes de biscuits et les bouteilles de shampooing pour essayer d’acheter local. Surtout, les citoyens furieux face à l’outrecuidance de Donald Trump utilisent leur pouvoir de consommateur en évitant de favoriser les produits américains.

Ici, je parle d’une multitude de petits achats faits par les ménages, à coups de quelques dollars. Nous nous convainquons, avec raison, que tous ces gestes additionnés finissent par avoir un impact réel.
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Mais il est de ces achats que nous faisons collectivement, en vrac, à coups de centaines de millions de dollars. Dans ces cas, chaque consommateur est impuissant pour en choisir la provenance.

Par exemple: le pétrole et le gaz naturel. Vous vous présentez à la pompe. Pétrole canadien, américain ou d’ailleurs? Comment savoir? Tout relève d’une chaîne d’approvisionnement complexe... et de décisions politiques passées.

Made in USA

S’il est impossible de savoir d’où provient exactement le gaz ou le pétrole que vous consommez aujourd’hui, il y a deux choses que nous savons avec précision.

La première: depuis une décennie, une grande partie de notre pétrole et de notre gaz arrive des États-Unis.

La seconde: nous importons tout puisque nous avons fait le choix de ne rien produire.

Nous dépendons des États-Unis pour au moins la moitié de nos besoins parce que nous avons refusé les projets de pipelines qui auraient acheminé le pétrole canadien vers le Québec.

Ce choix a donné lieu à de grands discours politiques anti-pétrole de l’Ouest. Ces discours furent politiquement payants. Mais furent-ils bien fondés à la lumière de ce que nous vivons aujourd’hui?

Nous importons tout pour la simple raison que nous avons décidé de renoncer à toute exploitation locale. Après avoir mis les bâtons dans les roues d’une industrie naissante, le gouvernement du Québec a fait adopter en 2022 une loi assez radicale. Toute exploitation et même toute exploration des hydrocarbures sont interdites au Québec.

À ce moment, la CAQ arrivait en campagne électorale et voulait calmer les critiques en matière d’environnement. Le plus ridicule, c’est que malgré ce geste extrême, la CAQ a continué à se faire reprocher par les mêmes critiques de négliger les changements climatiques.

Potentiel énorme

J’ai obtenu copie d’un rapport que le gouvernement avait entre les mains au moment de freiner tout développement. On y découvre l’ampleur du potentiel gazier du Québec.

Les résultats de l’exploration déjà faite montrent que le Québec aurait la capacité de s’autosuffire en gaz pour une période de 60 ans. Nous sommes assis sur des réserves énormes.

La valeur de production pourrait dépasser les 200 milliards $. Nous boudons nos richesses et nous préférons verser des milliards aux États-Unis pour nous approvisionner. Je ne parle même pas des retombées économiques annuelles de centaines de millions que rapporteraient les opérations.

Le jour où nos députés ont adopté cette loi, sommes-nous vraiment devenus plus verts... ou plus dépendants des États-Unis?

La chimère de la lutte du vieillissement de la population par l'immigration de masse

En 2022, le vieillissement de la population canadienne s'est momentanément arrêté pour la première fois depuis 1971, principalement en raison des politiques d'immigration massive. L'âge médian de la population a légèrement diminué, passant de 41,0 ans en 2021 à 40,6 ans en 2023. Cependant, ce "succès" a un coût élevé :

  • logements inabordables,
  • perte de terres agricoles, augmentation des dépenses énergétiques, 
  • endettement record, 
  • déclin des services de santé, 
  • emplois de mauvaise qualité, 
  • inégalités croissantes et 
  • désespoir sans précédent chez les jeunes qui ne parviennent pas à devenir propriétaires.

Ces problèmes profitent principalement aux promoteurs immobiliers, aux banquiers et aux employeurs de main-d'œuvre bon marché, tout en déprimant le taux de natalité.

En jaune, la pyramide des âges réelle du Québec en 2006 (avec immigration réelle).
La ligne noire ce qu'aurait été la pyramide des âges du Québec sans immigration pendant les 40 dernières années.

Le discours dominant, soutenu par les médias et les élites économiques, présente le vieillissement comme un problème à combattre. Pourtant, le vieillissement et la stabilisation démographique sont des conséquences naturelles d'une espérance de vie plus longue et d'une baisse de la natalité.

L'immigration massive est souvent présentée comme une solution au vieillissement, mais cela ne résout pas le problème de fond. Une population stable entraîne inévitablement une proportion plus élevée de personnes âgées. Les politiques de croissance infinie profitent aux spéculateurs et aux employeurs de main-d'œuvre bon marché, mais nuisent à la majorité des Canadiens. À long terme, ces politiques rendent la transition vers une société durable plus difficile, en détruisant les terres agricoles et en augmentant la dette.

Le vieillissement a cependant des avantages selon John Meyer :

  • hausse des salaires,
  • emplois de qualité, 
  • logements abordables, 
  • cohésion sociale forte,
  • réduction de la consommation, et
  • des besoins en infrastructures.

Pour John Meyer, l'histoire et la situation du Japon actuellement nous montrerait que le vieillissement est moins à craindre que l'explosion démographique causée par une immigration débridée.

Au niveau fédéral, Justin Trudeau parle d'écologie mais privilégie la croissance démographique, de villes de plus en plus tentaculaires, de consommation de plus en plus importante.

Il est vrai que le déclin de la croissance démographique au Japon est une catastrophe pour les promoteurs immobiliers, mais cela n'est pas sans avantage pour les citoyens japonais et à la société en général. Le revenu par habitant au Japon montre une légère tendance à la hausse au cours des 30 dernières années. L'accessibilité au logement est meilleure au Japon, avec un taux prix du logement par rapport aux revenus d'environ 20 % inférieur à celui du Canada. De même, les dépenses mensuelles de logement en pourcentage du revenu disponible des ménages actifs sont en légère baisse au Japon depuis 10 ans. Le logement est en effet plus abordable au Japon, il ne faut cependant pas minimiser le déclin relatif du pays au niveau économique. Le Japon semble avoir raté toutes les dernières innovations techniques et n'en est pas un des chefs de file : informatiques, téléphones intelligents, voitures électriques, intelligence artificielle, etc.

Après que la Peste Noire a réduit la population de l'Europe de 30 % à 50 % au milieu des années 1300, les salaires réels des travailleurs ont doublé. En raison d'abord d'une pénurie de main-d'œuvre et, en second lieu, les zones de culture ont été réduites aux champs les plus productifs tandis que les sols moins riches ont été laissés en jachère prolongée. Pendant des décennies, il y a eu une abondance relative et bien moins de mécontents pauvres. La guerre, solution typique aux pénuries de ressources d'une nation, était devenu inutile selon John Meyer.

De même, à mesure que les populations se stabilisent, les jeunes hommes représenteront une part plus faible de la population et leurs niveaux de prospérité plus élevés et leurs perspectives d'avenir les rendront beaucoup moins enclins à se battre dans des guerres étrangères. Les contributions des jeunes femmes et hommes à la nation seront bien plus critiques. Meyer néglige cependant le rôle innovateur d'une population jeune et bien intégrée ce qui fut le cas après la Peste Noire, car cette pandémie avait tué tant les vieux que les jeunes et la population n'était pas plus vieille après la peste bubonique du XIVe siècle qu'auparavant.

En somme, le vieillissement n'est pas qu'en très partiellement une menace, elle peut être une chance aussi. Son remède est sans doute une natalité nationale plus saine pas l'importation massive de main d’œuvre. 

Voir aussi 

L'immigration de masse mène à la densification de masse et à la perte de qualité de vie

« Pourquoi la dénatalité est un suicide collectif »

L'immigration, le remède imaginaire

Institut Fraser : L’immigration massive nuit au bien-être des Canadiens en général ; les politiques d’immigration doivent être revues (étude de 264 pages)

L'économiste Pierre Fortin : non, le Québec n'a pas besoin de 80 000 immigrants par an (2022)

Le gouvernement chinois élargit son programme nataliste

Pour Justin Trudeau, il ne faut pas que l'urgence de payer son logement ou son épicerie l'emporte sur la lutte contre les changements climatiques

Féminisme 2012 : changer les règles d'accord grammatical (rappel)

Après l'élimination unilatérale de « mademoiselle » sur les formulaires officiels français, les féministes hexagonales ont décidé de s’attaquer aux règles d’accord de la langue française qui veulent que « le masculin l’emporte sur le féminin ».

Affiche soviétique pour le 8 mras de 1932
contre les femmes au foyer (*)

« Quand on apprend aux enfants que "le masculin l'emporte sur le féminin", on leur transmet un monde de représentation où le masculin est considéré comme supérieur au féminin. On leur inculque, consciemment ou non, l'idée de la supériorité d'un sexe sur l'autre », expliquent les associations dans un communiqué. « En la réhabilitant aujourd'hui, nous voulons offrir une nouvelle liberté à la langue. Nous voulons bousculer les esprits, les libérer d’habitudes acquises qui soutiennent le sexisme. »

Aider financièrement  toutes les femmes par contre, même celles qui gardent leurs enfants à la maison et qui sont fortement pénalisées à cause de leur choix n'est pas un combat important, pas une priorité apparemment. Il faut rappeler que ces mères ne reçoivent pas les très grosses subventions accordées à celles qui confient leurs enfants à des tiers syndiqués.

Mais bon, les femmes au foyer sont des femmes rétrogrades... On peut les punir et passer à des choses importantes comme le changement des règles grammaticales...



Éric Zemmour : les petites filles de 8 ans en classe, bonjour mesdames...?
Les féministes sont devenues folles.









(*) Traduction de l'affiche soviétique : « Le 8 mars, jour de l'insurrection contre l'esclavage des travailleuses de cuisine. À bas l'oppression et la mesquinerie de la vie domestique ! »

8 марта - день восстания работниц против кухонного рабства. Долой гнет и обывательщину домашнего быта!

jeudi 6 mars 2025

Québec — Taux de natalité de 2024 à 8,55 ‰ jamais aussi bas (aucune réaction nataliste du gouvernement)

Les chiffres des naissances pour l’année 2024 au Québec viennent d’être publiés, révélant un total de 77 400 naissances. Avec une population estimée à 9 056 044 habitants en juillet 2024, le taux de natalité s’établit à 8,55 ‰. Ce taux est calculé en divisant le nombre de naissances par la population totale, puis en multipliant le résultat par 1 000. Il s'agit de la valeur la plus basse jamais enregistrée au Québec, surpassant le précédent creux historique de 8,8 ‰ en 2023. Cette baisse continue souligne une tendance préoccupante du vieillissement démographique et du recul de la fécondité dans la province.



mercredi 5 mars 2025

Plus d'enfants maltraités par une femme que par un homme (et souvent c'est alors le compagnon non marié)


Les changements survenus au cours du siècle dernier, et plus particulièrement au cours des 50 dernières années, nous ont fourni un ensemble de données sur l'organisation familiale la plus propice au développement des enfants. La première leçon est que l'éducation des enfants par les deux parents biologiques mariés produit les meilleurs résultats et présente le moins de risques pour les enfants.

Le ministère américain de la santé et des services sociaux suit les données sur la maltraitance et la négligence des enfants depuis 1978 dans le cadre de l'étude nationale sur l'incidence (National Incidence Study - NIS). L'étude nationale sur l'incidence est une initiative périodique du ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, mandatée par le Congrès. Il y a eu quatre rapports de ce type, le dernier étant le NIS-4, publié en 2010. Ce rapport comprend une ventilation des données collectées au niveau national sur la maltraitance et la négligence des enfants par situation de vie (section 5.3.2).

Cette section de l'étude s'ouvre comme suit : 

La figure 5-9 montre les taux d'incidence des mauvais traitements selon la norme de mise en danger pour les différents sous-groupes de structure familiale et de conditions de vie. Le taux global de mauvais traitements selon les normes de mise en danger pour les enfants vivant avec deux parents biologiques mariés (15,8 enfants pour 1 000) est nettement inférieur aux taux pour les enfants dans toutes les autres circonstances (51,5 enfants ou plus pour 1 000). Les enfants vivant avec un parent dont le partenaire non marié fait partie du ménage présentent l'incidence la plus élevée de maltraitance selon la norme de mise en danger (136,1 enfants pour 1 000). Cela équivaut à plus de 13 enfants sur 100, ou à plus d'un enfant sur 8 dont le parent unique a un partenaire cohabitant dans la population générale des enfants. Le risque de maltraitance selon la norme de mise en danger de maltraitance est plus de 8 fois supérieur à celui des enfants vivant avec deux parents biologiques mariés. 

Parmi les autres enseignements importants de ce rapport, citons les suivants : 

  • Les enfants vivant avec un parent seul dont le partenaire n'est pas marié sont ceux qui ont subi le plus de violences physiques, et de loin, soit plus de 10 fois le taux le plus bas.
  • Seuls 0,7 pour 1 000 enfants vivant avec deux parents biologiques mariés ont été victimes d'abus sexuels, contre 12,1 pour 1 000 enfants vivant avec un parent célibataire ayant un partenaire non marié.  
  • En ce qui concerne la violence psychologique, le taux de 15,0 pour 1 000 enfants vivant avec un parent célibataire ayant un partenaire non marié est plus de 8 fois supérieur à celui des enfants dont les deux parents biologiques sont mariés.
  • L'incidence la plus faible de mise en danger de la vie d'autrui (négligence physique) a été observée chez les enfants vivant avec deux parents biologiques mariés (6,5 enfants pour 1 000), ce qui est nettement inférieur aux taux observés pour les enfants vivant dans toutes les autres conditions de vie.
  • Le taux de négligence physique le plus élevé concerne les enfants vivant avec un parent seul ayant un partenaire cohabitant (47,4 enfants pour 1 000), ce qui est plus de 7 fois supérieur au taux le plus bas.
  • Les enfants dont le parent unique avait un partenaire non marié présentaient également le taux le plus élevé de négligence émotionnelle, soit 68,2 pour 1 000 enfants, ce qui représente un facteur de plus de 10 fois supérieur au taux le plus bas.
  • L'incidence des enfants ayant subi des sévices graves en raison de mauvais traitements de type « mise en danger » était significativement plus faible chez les enfants vivant avec leurs parents biologiques mariés (2,8 enfants pour 1 000), par rapport aux taux d'incidence des enfants vivant dans d'autres conditions (9,5 enfants ou plus pour 1 000).
  • La gravité des sévices physiques varie en fonction de l'éloignement parental qui sépare l'auteur des sévices de l'enfant. Un enfant maltraité physiquement était plus susceptible de subir une blessure grave lorsque l'agresseur n'était pas un parent.

L'une des conclusions les plus pertinentes et les plus surprenantes est peut-être la suivante : 68% des enfants maltraités l'ont été par une femme, tandis que 48% l'ont été par un homme (certains enfants ont été maltraités par les deux). Parmi les enfants maltraités par leurs parents biologiques, les mères ont maltraité la majorité d'entre eux (75%), tandis que les pères ont maltraité une minorité non négligeable (43%). En revanche, les auteurs masculins étaient plus fréquents pour les enfants maltraités par des parents non biologiques ou par les partenaires des parents (64%) ou par d'autres personnes (75%).

Cette statistique est l'élément le plus illustratif des données prouvant que l'éloignement du père biologique de l'enfant est le plus grand facteur de risque de maltraitance. Cela semble confirmer l'affirmation selon laquelle les pères, les patriarches de la famille, ont le plus grand intérêt et le plus grand effet protecteur sur la vie des enfants. Ils sont moins susceptibles de commettre des abus que les mères biologiques et, une fois retirés, font des foyers de mères célibataires une cible facile pour les prédateurs qui n'ont pas de lien de parenté avec l'enfant. 

Deuxièmement, ce sont les mères, et non les pères, qui sont les plus susceptibles de maltraiter ou de négliger les enfants. En 2021, environ 210 746 enfants aux États-Unis ont été maltraités par leur mère, alors que 132 363 enfants ont été maltraités par leur père cette même année. (Source : Département américain de la santé et des services sociaux ; Administration for Children & Families) Ce constat est cohérent avec l'ensemble des données du NIS.  

Les défenseurs du féminisme s'opposent principalement à ces données en soulignant que les mères sont plus susceptibles d'être les principales pourvoyeuses de soins et de passer le plus de temps avec les enfants, ce qui, selon eux, explique pourquoi les taux de maltraitance sont plus élevés de la part des mères que des pères. Toutefois, une tendance permet de vérifier cette hypothèse. Le nombre d'enfants vivant avec leur père a plus que quadruplé, passant de 0,8 million (1 %) à 3,3 millions (4,5 %) entre 1968 et 2020. Dans ces conditions, on pourrait s'attendre à une augmentation de la violence à l'égard des pères au cours de cette même période, en corrélation avec l'augmentation de la garde principale et du temps parental des pères. Or ce n'est pas le cas. Le fait est que les données sont très cohérentes à cet égard au cours des 45 dernières années d'études de l'ENI, ce qui signifie que on n'a pas constaté d'augmentation de la maltraitance à mesure que les pères deviennent une part plus importante des principaux gardiens et dispensateurs de soins. 

mardi 4 mars 2025

L'agence de développement américaine (USAid) aurait soutenu les organismes anti-gouvernement PiS en Pologne

Selon une enquête publiée par l’hebdomadaire conservateur polonais Gazeta Polska, pendant le mandat de Joe Biden, des millions de dollars du contribuable américain ont été versés à des organisations en Pologne qui ont contribué à faire tomber le gouvernement le plus pro-américain de la Troisième République. L’agence gouvernementale USAID, le département d’État et la fondation National Endowment for Democracy (NED) ont financé des organismes qui ont combattu le gouvernement PiS en le qualifiant d’« antidémocratique » et de « persécuteur » des femmes et des homosexuels. Les personnes qui ont réclamé la punition du « criminel » Kaczynski dans la presse américaine ont été soutenues. Dans un document interne, l’USAID a également recommandé de lutter contre les médias gênants en les privant de revenus publicitaires, ce qui est actuellement le cas de la Télévision Republika.

Donald Tusk et « l’argent tombant du ciel ». Tusk est président du Conseil des ministres de Pologne depuis décembre 2023. Il a été élu grâce aux soutiens de la Plateforme citoyenne, un parti européiste politiquement correct.

La décision de Donald Trump de suspendre les financements de l’USAID (l’Agence des États-Unis pour le développement international) et, à terme, de supprimer probablement l’agence elle-même, a indigné et choqué les cercles de gauche du monde entier. En effet, depuis de nombreuses années, des milliers d’activistes vivent confortablement de l’argent américain, poursuivant l’agenda politique et moral de l’« internationale » progressiste.

C’est également le cas en Pologne, en particulier ces dernières années. Le fait que l’injection d’argent américain dans les ONG polonaises (en particulier celles impliquées dans l’activisme politique et social de gauche) se soit intensifiée sous le gouvernement de la droite américaine est dit avec une franchise désarmante par les activistes eux-mêmes. « Les fonds américains étaient très présents en Pologne dans les années 1990 et au début des années 2000, puis ils se sont éloignés de l’Europe centrale. La situation a changé il y a trois ou quatre ans, lorsque l’USAID a de nouveau accordé des subventions à cette partie de notre continent. Il s’agissait de fonds destinés à des activités liées à la démocratie, aux médias, à l’État de droit, à l’égalité et aux droits de l’homme » - Dominika Bychawska-Siniarska, avocate du Centre de la société civile de Prague, qui s’occupe depuis de nombreuses années des organismes polonais vivant de subventions, l’a récemment admis dans une interview accordée à l’Agence de presse polonaise.

Éliminer les médias indépendants

En 2021, un mois après l’investiture de Joe Biden, l’USAID a créé un document interne de 97 pages intitulé « Abécédaire de la désinformation ». L’abécédaire « à usage interne uniquement » a été rendu public quelques années plus tard, grâce à l’organisation America First Legal, qui a obtenu en justice le droit d’accès à l’information publique. Le document recommande aux gouvernements, aux ONG et aux médias de travailler ensemble pour lutter contre le « désordre de l’information ». Il propose également un certain nombre de stratégies, telles que la promotion et la mise en sourdine de contenus par le biais de moteurs de recherche ou la suppression des recettes publicitaires pour les médias mal notés. L’objectif est d’empêcher « la création de récits qui divergent des courants dominants ». L’idée est d’empêcher « les individus de partager leurs propres enquêtes dans le cadre d’une discussion plus large », créant ainsi une « expertise populiste qui façonne et soutient leur vision alternative du monde ».


À l’abri des regards, le document souligne que certains annonceurs « financent et amplifient par inadvertance les plateformes qui désinforment ». Pourtant, priver les médias gênants de revenus publicitaires les empêcherait de « diffuser les nouvelles ». C’est pourquoi, selon l’étude de l’USAID, « des efforts ont été déployés pour informer les annonceurs des risques comme celui de menacer la sécurité des marques en les plaçant à côté de contenus répréhensibles ». Une telle opération — priver les médias prétendument « désinformateurs “de publicité — présente également un autre avantage, selon l’USAID : elle permet de” rediriger les financements vers des domaines d’information de plus grande qualité ». Cela vous rappelle quelque chose ? Une stratégie identique est appliquée depuis le début de l’année 2024 à Telewizja Republika, qui est aujourd’hui la plus grande chaîne d’information de Pologne. Le processus implique des acteurs étatiques, des acteurs non gouvernementaux (comme Jerzy Owsiak qui fait chanter les annonceurs), des médias libéraux (qui appellent au boycottage) et des acteurs du monde des affaires, souvent avec des capitaux étrangers. L’objectif est de détruire TV Republika ou du moins de la réduire à un rôle de chaîne de niche insignifiante, tout en renforçant — sur le plan des médias et du marché — la concurrence libérale et grand public.
 

« Nous pouvons travailler très dur sur des listes d’exclusion [d’entités médiatiques — NDLR] et d’inclusion pour convaincre l’industrie mondiale de la publicité de dépenser ses dollars publicitaires pour de bonnes nouvelles et de bonnes informations », a déclaré Jeanne Bourgault à 2024 Davidson. - a déclaré Jeanne Bourgault à 2024 Davos, lors d’une table ronde intitulée « Défense de la vérité », qui a fait couler beaucoup d’encre. Mme Bourgault dirige une organisation, officiellement non gouvernementale, appelée Internews Network (IN), qui vise à « créer un écosystème d’information sain ». IN a reçu au total près de 0,5 milliard de dollars de subventions au fil des ans de la part de… USAID — l’argent du contribuable américain a représenté 95 % du budget d’IN.

L’argent de l’USAID a financé, entre autres, des projets de la Fondation Homo Faber, basée à Lublin. Le plus récent d’entre eux, toujours en cours de mise en œuvre en janvier 2025, est « Découvrir l’Arabie », présenté comme « une série de réunions au cours desquelles nous invitons les habitants de Lublin à découvrir le monde arabe, sa culture, sa cuisine, ses coutumes, ainsi qu’à rencontrer des personnes originaires de pays arabes qui vivent à Lublin ». La responsable d’Homo Faber, Anna Dąbrowska, a accusé le gouvernement Droit et Justice (PiS) de mener des politiques « anti-ukrainiennes » et « anti-islamiques » dans les médias en 2018. 

« J’ai emmené ma femme et mon enfant avec moi et je me suis enfui en Allemagne. Je ne me sentirais pas en sécurité en Pologne. Le gouvernement, malgré les critiques des merveilleux Polonais et de la communauté internationale, nous refuse toujours catégoriquement le droit d’être des réfugiés », aurait écrit un certain Mohammed. Un autre militant d’Homo Faber a souligné dans les médias que la Pologne « condamnait délibérément les étrangers à mort » et tentait de légaliser « des pratiques terribles ». C’est la fondation de Lublin qui a co-créé le groupe Granica, lors des manifestations duquel les gardes-frontières polonais ont été qualifiés d’assassins. Ajoutons qu’en 2014, Homo Faber avait mis en garde contre la « russophobie » croissante en Pologne.

Un autre bénéficiaire des fonds de l’USAID a été la Fondation Centre pour l’éducation civique, qui s’est battue en tant que « citoyenne » contre le ministre Przemysław Czarnek (« lex Czarnek ») et a préparé des plans de cours pro-immigrés sur les réfugiés pour les écoles, critiquant le gouvernement PiS. C’est le Centre d’éducation civique qui est à l’origine de « Latarnik Wyborczy » (cofinancé par l’USAID) — un test électoral en ligne annoncé dans les médias libéraux comme un guide pour les électeurs indécis. Le problème était que le test était construit de telle manière que même après avoir répondu « Je n’ai pas d’opinion » aux 25 questions, il indiquait que l’électeur devait voter pour la Coalition civique.

Source : Gazeta Polska

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